Les benchmarks sont des moments privilégiés où les participants industriels peuvent échanger autour d’un thème en dehors
de toute considération commerciale. L’objectif poursuivi est de partager les expériences des uns et des autres.
Qu’apportent-ils aux participants?
L’audience est en général très variée. Les participants viennent d’horizon très divers (de l’aéronautique au
pharmaceutique, en passant par l’automobile, la construction de meubles ou l’agro-alimentaire). Il est intéressant de
constater que les problématiques sont les mêmes alors que les solutions apportées sont différentes. Les participants
peuvent alors trouver de l’inspiration sur des méthodologies ou des procédures mises en place par d’autres. On a alors
des réactions telles que « Ah oui ! Je n’y aurais pas pensé. Je vais mettre en place votre idée dès demain ! »
Lors des benchmarks et dans l’événement en général, nous avons affaire à des sociétés de maturité différentes. Comment
adaptez-vous les benchmarks pour que chacun y trouve sa place ?
Sur un groupe d’une dizaine de personnes, il n’y a pas que la maturité de l’entreprise qu’ils représentent. Il y a aussi
leur propre personnalité. Le plus compliqué est le lancement de la discussion c’est pourquoi je fait un tour de table de
présentation. Cela me permet d’identifier la personne qui pourra lancer le débat en parlant de son expérience. La suite
devient très souvent plus simple. Dès qu’une personne a posé une question, les autres suivent. Je dois parfois tempérer
certaines personnes qui monopolisent la parole ou lancer d’autres qui n’ont pas encore pris la parole.
Pour vous, quels sont les critères de réussite d’un bon benchmarks ? Par ailleurs, quelles thématiques ont suscité le
plus d’intérêt ?
Un benchmark réussit quand le thème est suffisamment large et permet aux utilisateurs d’avoir du recul. Il faut avoir
l’opportunité d’avoir dans l’assemblée au moins une personne qui a de l’expérience sur le sujet. Les sujet d’actualité
qui sont mis en avant par les offreurs de solution marchent moins bien parce qu’il n’y a pas encore de retour
d’expérience. On a alors une assemblée entière en veille technologique ! Les sujets sur l’amélioration continue et la
planification sont sans doute ceux qui ont attiré le plus de monde.
Pour en savoir plus sur les benchmark, nous interviewons aujourd’hui Monsieur Michel Devos qui intervient lors de nos
éditions Production Temps Réel dans nos sessions Benchmarks.